Objectif : Comparer la polyarthrite rhumatoïde chez les patients de moins de 50 ans à celle des sujets âgés de 50 ans et plus.
Patients et méthode: Etude rétrospective descriptive et comparative menée au service de rhumatologie du CHU de Cocody (Abidjan-Côte d’Ivoire) allant de Janvier 2005 à Décembre 2016. Ont été inclus les dossiers des patients souffrant d’une polyarthrite rhumatoïde répondant aux critères ACR 1987 et ACR-EULAR 2010. Les données sociodémographiques, cliniques, paracliniques ont été comparées.
Résultats : Notre effectif comprenait 111 patients repartis en groupe 1 (< 50ans; n=66) et groupe 2 (≥50 ans; n=45). Les groupes 1 et 2 avaient une prédominance féminine respectivement de 74,24% et 80% avec un âge moyen de 38,51 ± 8,4 ans et 59,24 ± 7,2 ans. Les délais diagnostiques moyens étaient proches soit 1,8 ans (groupe 1) et 1,6 ans (groupe 2). Les indices articulaires (16,45 contre 14,13) et synoviaux (6,87 contre 6,64) moyens étaient similaires. On notait la présence de nodules rhumatoïdes (4,5% contre 2,2%), de cervicalgie (46,9% contre 37,8%), d’altération de l’état général (48,5% contre 57,8%), de déformations articulaires (39,4% contre 44,4%) et d’atteintes hématologiques (42,42% contre 51,11%). Les VS (57,5mm contre 63,2) et les CRP moyennes (50,2 contre 45,9) étaient élevées. Les érosions osseuses étaient présentes dans les mêmes proportions (53% contre 51,1%). De même au plan immunologique : positivité des facteurs rhumatoïdes (34,8% contre 40%) et des anti-CCP (34,8% contre 37,8%). Aucun de ces paramètres n’était statistiquement significatif dans les 2 groupes.
Mots-clés: Polyarthrite rhumatoïde, réfractaire, 1ére intention, Tocilizumab, Efficacité.