Les ostéoporoses secondaires ont de multiples étiologies. Parmi celles-ci, les causes iatrogènes y occupent une place importante et doivent être systématiquement recherchées à l’interrogatoire. La corticothérapie prise de façon prolongée est l’étiologie la plus fréquente.
D’autres médicaments peuvent être responsables d’une perte osseuse, notamment les antithyroidiens à doses suppressives, les antidiabétiques thiazolidinediones. Les traitements hormonomodulateurs par antiaromatases chez des femmes ayant un cancer du sein et les agonistes de la GnRH chez des hommes ayant un cancer de la prostate sont à retenir.
D’autres classes thérapeutiques seront développées dans cette mise au point qui a pour but de rappeler les différents médicaments susceptibles d’induire une ostéoporose avec un aperçu succinct sur leur prise en charge thérapeutique.
Mots-clés: Ostéoporose, Médicaments, perte osseuse, Fracture