Les formes sévères de polyarthrite rhumatoïde au Maroc : que peut-on proposer aux patients indigents ?

  • Editeur SMR
  • Jan 7, 2025
  • FMC
REV MAR RHUM 2017; 40: 24-33

La prise en charge et le pronostic de la polyarthrite rhumatoïde (PR) se sont considérablement améliorés ces dernières années, à tel point qu’elle est considérée, par certains auteurs, comme une pathologie bénigne. Ce changement est autant dû aux avancées physiopathologiques et au développement des biothérapies qu’à la diffusion de recommandations nationales et internationales précisant les objectifs et les modalités de cette prise en charge. L’enjeu économique engendré par le cout des biothérapies prescrites dans le traitement de la PR est important. Au Maroc, la couverture sanitaire concerne environ 60% de la population partagés entre l’assurance maladie obligatoire des fonctionnaires des secteurs public et libéral et le RAMED, régime destiné au économiquement démunies qui vient de voir le jour depuis quelques années. Ainsi, environ le tiers de la population marocaine ne bénéficient d’aucune couverture sanitaire. L’optimisation du Méthotrexate, le Léflunomide, la Trithérapie, les immunosuppresseurs, le Rituximab à moitié dose et les biosimilaires constituent l’essentiel de l’arsenal thérapeutique qu’on peut proposer aux patients indigents atteints de PR sévères et n’ayant pas accès aux biothérapies.

Mots-clés: Polyarthrite rhumatoïde sévère; Patients indigents; Couverture sanitaire; Traitements de fond classiques; Traitements de fond biologiques.