Les biothérapies ont amélioré de façon spectaculaire la prise en charge des malades atteints de polyarthrite rhumatoïde notamment dans les formes contre lesquelles nous étions dépourvus il y a peu. Cependant, aucun d’eux n’est dénué d’effets secondaires, ils exposent tous à des complications et ceux-ci peuvent atteindre l’appareil respiratoire à tous les niveaux et grever le pronostic d’une morbimortalité élevée. Le risque infectieux est particulièrement présent dominé par la réactivation d’une tuberculose latente. Ce champ des atteintes respiratoires iatrogéniques est immense et difficile à maitriser. Leur imputabilité est difficile à prouver car les patients peuvent souffrir d’une atteinte préalable en lien avec la maladie et/ou les nombreuses thérapeutiques qui se succèdent et s’accumulent dans le temps. Ce sujet mériterait de préciser la place de l’évaluation pulmonaire avant d’introduire le biologique et d’élaborer des recommandations spécifiques.
Mots-clés: Poumon; Biothérapie; Complication.