L’association syndrome de Gougerot-Sjogren et purpura thrombopénique immunologique (PTI) est exceptionnelle. La revue de la littérature rapporte trois cas. Nous rapportons une nouvelle observation.
Une marocaine âgée de 48 ans aux antécédents de thyroïdite de Hashimoto avait présenté un PTI d’évolution favorable au bout de 6 semaines de corticoïdes. Un mois plus tard la patiente rapportait une xérostomie, une xérophtalmie, des poly arthralgies, des myalgies et une asthénie. Il n’y avait pas de parotidomégalie, d’adénopathies, ni d’hépatosplénomégalie. Les plaquettes ont baissé à 80 Giga/l. Le bilan immunologique révélait la positivité des anti SSA et SSB. Le test de Shirmer confirmait la sécheresse oculaire. La biopsie des glandes salivaires évoquait un syndrome de Gougerot- Sjogren (SGS) en montrant une sialadenite stade 3 de Schisolm.
Le mécanisme de cette association très rare : syndrome de Gougerot- Sjogren et PTI répond au syndrome dysimmunitaire multiple HLA dépendant évoqué devant l’association de plusieurs maladies auto-immunes.
Mots-clés: Gougerot-Sjogren, Purpura thrombopenique Auto-immune