L’épicondylite latérale résulte d’une sollicitation excessive ou inappropriée de l’enthèse épicondylienne. Elle survient le plus souvent après 40 ans, du côté dominant. Elle peut être occasionnée par une activité professionnelle, par des gestes sportifs répétés (50 % des tennismen «tennis-elbow»).
Le plus souvent, ce sont les fibres les plus profondes issues du muscle court extenseur radial du carpe qui sont atteintes. On pourra observer en échographie : une ou plusieurs plages hypoéchogènes intratendineuses avec perte de l’aspect hyperéchogène fibrillaire normal du tendon , un tendon de calibre normal ou augmenté, une hyperhémie intra ou péritendineuse en mode doppler énergie, une lésion plus ou moins linéaire anéchogène intratendineuse traduisant selon sa taille une rupture partielle, complète ou une désinsertion, une déformation de la surface tendineuse (concavité focale) en cas de rupture partielle, des irrégularités de la corticale de l’épicondyle (non corrélées à l’activité de l’enthésopathie)…
L’échographie a une place primordiale pour l’orientation thérapeutique et pour guider certains gestes locaux (infiltration péritendineuse de corticostéroïdes, injection intratendineuse de dextrose ou de PRP).
Mots-clés: Echographie ; Epicondylite.