Médicaments en rhumatologie et grossesse

  • Editeur SMR
  • Déc 13, 2024
  • FMC
Rev Mar Rhum 2014; 30: 14-21

La grossesse est un facteur de risque de poussée au cours des rhumatismes inflammatoires chroniques. Un traitement optimal est nécessaire afin de contrôler aussi bien la maladie maternelle que le pronostic fœtal.

Les médicaments autorisés au cours de la grossesse sont les corticoïdes, l’hydroxychloroquine, l’azathioprine, la sulfasalazine et la ciclosporine.

Par ailleurs, parmi les molécules reconnues tératogènes, souvent utilisées en rhumatologie, le méthotrexate, le cyclophosphamide ou le mycophénolate mophétil sont à proscrire.

Le léflunomide n’est pas recommandé vu le recul clinique limité.

Parmi les DMARS biologiques, l’expérience clinique est importante pour les anti-TNF-α affirmant l’innocuité de leur utilisation au début de la grossesse. Cela peut encourager leur prescription selon la gravité et l’évolutivité de certaines pathologies et en respectant les recommandations proposées par les experts.

Les données sont trop restreintes pour les autres biothérapies récentes (rituximab, tolicizumab, abatacept et anakinra) de ce fait il faut les éviter.

Mots-clés: Grossesse, Biothérapies, DMARDs synthétiques, Anti-TNF-α