L’hyperparathyroïdie primitive (HPTHp) est une endocrinopathie très répandue qui touche surtout les femmes avec un pic de fréquence entre 50 et 70 ans. Elle regroupe plusieurs affections dont le point commun est une lésion initiale parathyroïdienne responsable d’une augmentation de la production et de la sécrétion de la parathormone (PTH), elle-même responsable d’une dérégulation du métabolisme phosphocalcique et de ses conséquences sur le tissu osseux, dont la résultante la plus caractéristique est l’hypercalcémie.
Le diagnostic de l’HPTp est un diagnostic biologique, vu que les formes asymptomatiques sont les plus fréquente, il est en général simple devant l’association d’une hypercalcémie à un taux élevé ou normal de PTH. Cependant une calcémie normale n’élimine pas le diagnostic d’une HPTHp devant une élévation de la PTH et en absence de cause secondaire : c’est l’hyperparathyroïdie normocalcémique.
Le traitement chirurgical, seul traitement curatif, est posé en fonction de critères cliniques, biochimiques, morphofonctionnels qui sont toutefois bien identifiés. Les patients non opérés, doivent bénéficier d’une surveillance régulière de la calcémie, de la calciurie, de la clairance de la créatinine et de la densité minérale osseuse.
Un traitement médical ne peut être envisagé que pour contrôler une hypercalcémie maligne en préparation à l’acte opératoire ou comme traitement palliatif d’une hypercalcémie résiduelle d’un échec du traitement chirurgical.
Mots-clés: Hyperparathyroïdie primitive; Hypercalcémei; Pparathormone; Traitement chirurgical.