Imagerie dans l’arthrose : y’a-t-il une place aux nouvelles modalités d’imagerie ?

REV MAR RHUM 2012; 22: 10-20

Autrefois, l’imagerie dans la pathologie arthrosique se limitait aux radiographies standard mettant en évidence des signes indirects pour poser le diagnostic d’arthrose et évaluer sa gravité et sa progression.

Actuellement, avec l’utilisation de l’IRM et de l’échographie dans les protocoles de recherche, la place de l’imagerie prend une nouvelle direction en aidant à la compréhension de la pathogénie en visualisant toutes les structures anatomiques atteintes dans l’arthrose, en ayant une meilleure concordance avec la clinique et en évaluant directement l’effet des traitements instaurés. L’IRM est la technique de choix pour la mise en évidence des structures articulaires atteintes (cartilage, os, ligaments, tendons, ménisques, synoviale) et surtout pour une évaluation quantitative et qualitative du cartilage.

L’échographie permet également, à un degré moindre, d’objectiver l’atteinte cartilagineuse, l’atteinte synoviale et l’atteinte des structures périarticulaires. L’utilisation de ces techniques reste réservée aux essais cliniques et thérapeutiques ou en cas de normalité de la radiographie standard. Cette dernière reste le Gold standard dans l’exploration de l’arthrose à condition de savoir l’utiliser à bon escient (incidences recommandées pour chaque articulation).

 

Mots-clés: Echographie, Arthrose, Radiographie standard, Imagerie par Résonance Magnétique