Malgré les nombreux progrès réalisés dans la prise en charge du lupus érythémateux disséminé (LED) au cours de la dernière décennie, les complications infectieuses restent une source importante de morbimortalité.
Si les traitements par corticoïdes et /ou immunosuppresseurs sont le principal facteur d’immunodépression chez les patients atteints de LED, l’atteinte rénale et les anomalies propres au LED peuvent accroitre le risque infectieux. Outre les infections communautaires à pyogènes, les patients atteints de LED ont un risque élevé de développer des infections opportunistes (pneumocystose, cryptococcose, aspergillose) dont le diagnostic est parfois difficile et le pronostic particulièrement sévère.
Le développement des biothérapies, bien que très prometteur fait craindre l’émergence de nouvelles complications infectieuses.
Mots-clés: Lupus érythémateux disséminé ; Immunodépression; Infection; Prévention