L’artérite à cellules géantes (ACG) est une vascularite touchant les artères de gros et moyen calibre, avec une prédilection pour les branches de la carotide externe. Elle atteint le sujet de plus de 50 ans. Les signes cliniques peuvent être classés en quatre sous-groupes : artérite crânienne, artérite extracrânienne, symptômes systémiques et pseudopolyarthrite rhizomélique. La biopsie de l’artère temporale a été longtemps considérée le gold standard du diagnostic de l’ACG. Actuellement, l’échodoppler de l’artère temporale, examen alternatif non invasif, peut remplacer la biopsie.
D’autres examens d’imagerie comme la tomographie par émission de positons, l’angio-TDM ou l’angio-IRM ont un apport diagnostique surtout en cas d’atteinte de l’aorte et de ses branches proximales. Le diagnostic positif de l’ACG repose sur un ensemble d’arguments: cliniques, biologiques, histologiques et d’imagerie. Le traitement est basé sur les corticoïdes en prévenant leurs effets secondaires et prenant en charge les facteurs de risque cardiovasculaire. Un effet d’épargne cortisonique modeste a été rapporté pour certains médicaments tels que le méthotrexate, le léflunomide et le cyclophosphamide dans des séries de cas. Ce qui reste à confirmer par des études à grande échelle. Le ciblage de IL-6 au cours de l’ACG est très prometteur mais avec un profil d’efficacité et de tolérance à long terme inconnu.
Mots-clés: corticoïdes, Artère temporale, Biopsie, Echodoppler, Tomographie par émission de positons